mardi 3 mars 2009

Les exclus souffrant de maladie mentale

De l’invisibilité des grandes institutions au milieu difficile de la rue : ils ont un autre genre d’invisibilité. Ils se fondent dans l’arrière plan et deviennent des accessoires permanents sur les bancs publics, des bruits courrants dans les vestibules et des odeurs familières dans les terminus d’autobus. Ces rappels quotidiens ont rarement une forme humaine. Ils ont perdu la capacité de nous émouvoir. Ils sont devenus un aspect naturel de l’environnement urbain. Les exclus souffrant de maladie mentale ressemblent aux graffitis : une exposition publique de ce qui ne marche pas dans notre société. Comme les graffitis, on les comprend rarement et on ne cherche pas à les comprendre.
Dr Gerry Power (UCLA), traduit par Yves Bourassa

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